LE MONDE DE L'ANCIEN TESTAMENT, par Dr. Wilbert Kreiss - index
CHAPITRE 10: LES ROYAUMES D'ISRAEL ET DE JUDA
La division était consommée. Désormais les royaumes d'Israël et de Juda allaient mener une existence distincte, souvent faite d'affrontements. Les deux tournèrent le dos à l'Eternel et sombrèrent dans l'idolâtrie et l'immoralité, mais dans le royaume du nord le déclin fut plus rapide qu'en Juda où, de temps en temps, un roi s'efforçait de supprimer les idoles. Au bout de deux cents ans, Israël partit en exil pour ne plus jamais en revenir. Juda bénéficia d'un sursis de plus d'un siècle jusqu'à la prise de Jérusalem par les Babyloniens et la déportation sur les rives du Tigre et de l'Euphrate.
Les livres des Rois et des Chroniques qui font partie du canon biblique de l'Ancien Testament nous renseignent sur cette période de l'histoire du peuple de Dieu. Mais les auteurs de ces livres ont eux-mêmes puisé à différentes sources. Celles mentionnées par 1 et 2 Rois sont le Livre des Actes de Salomon (1 Rois 11:41), le Livre des Chroniques des rois d'Israël (1 Rois 14:19 et 16 autres références), le Livre des Chroniques des rois de Juda (1 Rois 14:29 et 14 autres références), et peut-être quelques autres non nommés. 1 et 2 Chroniques font appel pour l'histoire aux ouvrages suivants: Livre des rois d'Israël (2 Chroniques 20:34), Livre des rois d'Israël et de Juda (2 Chroniques 27:7), Livre des rois de Juda et d'Israël (2 Chroniques 25:26), Mémoires sur le livre des rois (2 Chroniques 24:27), Chroniques du roi David (1 Chroniques 27:24). A quoi il convient d'ajouter les sources prophétiques suivantes: Mémoires du prophète Iddo (2 Chroniques 13:22), Vision du prophète Esaïe dans le livre des rois de Juda et d'Israël (2 Chroniques 32:32), Livre de Samuel le voyant, Livre de Nathan le prophète, Livre de Gad le prophète (1 Chroniques 29:29), Prophétie d'Achija de Silo (2 Chroniques 9:29), Livres du prophète Schemaeja (2 Chroniques 12:15), Mémoires de Jéhu (2 Chroniques 20:34), Révélations de Jéedo le prophète (2 Chroniques 9:29), Actions d'Ozias écrites par Esaïe le prophète (2 Chroniques 26:22), Livre de Hozaï (2 Chroniques 33:19), et quelques autres textes (1 Chroniques 23:27; 2 Chroniques 29:25; 35:4.15).
Les livres des Rois et les Chroniques donnent un compte rendu historique détaillé ou succinct des rois de Juda selon le schéma suivant:
Parfois la formule d'introduction ou de conclusion est omise, par exemple dans le cas d'Athalie (2 Rois 11). Les comptes rendus des rois d'Israël obéissent à la même structure, exception faite de leur âge lors de leur accession au trône et du nom de leur mère (1 Rois 15:25-32).
Le jugement prononcé sur les rois était fonction non de leurs réalisations et prouesses diplomatiques, militaires ou économiques, mais de leur fidélité au culte de Yahvé. Parmi les rois de Juda, Joram, Achazia, Achaz, Manassé et Amon sont condamnés pour avoir fait le mal aux yeux de l'Eternel. Asa, Josaphat, Joas, Azaria et Jotham s'efforcèrent d'opérer un redressement religieux dans leur royaume, mais sans parvenir à empêcher le peuple de renoncer à l'idolâtrie. Ils reçoivent dans la Bible une approbation nuancée. Ezéchias et Josias, au contraire, font l'objet d'un éloge sans réserve, parce qu'ils réussirent à abolir le culte des idoles. Quant aux rois d'Israël, ils font tous l'objet d'un blâme pour avoir bâti ou laissé subsister des hauts lieux en Israël. Leur action est désapprouvée, mais ils ne sont pas tous jugés avec la même rigueur qu'Achab et son fils Achazia, véritables symboles d'apostasie et d'infidélité (1 Rois 22:52 ss.).
Les conditions politiques en Israël et en Juda de 922 à 842 av. J-C.:
Après les 22 ans du règne de Jéroboam I, mort en 901 av. J.-C., son fils Nadab lui succéda pendant deux ans (901-900 av. J.-C.) et fut tué par Baescha. La dynastie de Jéroboam s'acheva avec le massacre de tous ses héritiers.
Baescha régna pendant 24 ans (900-877 av. J.-C.). Son fils Ela lui succéda et régna deux ans (877-876 av. J.-C.), avant d'être déposé et assassiné par son capitaine Zimri qui massacra toute la maison de Baescha, mais ne parvint à régner que sept jours (876 av. J.-C.). Omri, chef d'armée, fut établi roi par ses soldats (876-869 av. J.-C.) et fonda une nouvelle dynastie. Il mit le feu au palais et périt dans les flammes. Il y eut guerre à cette époque entre Israël et Juda, et Juda ne put se défendre contre Israël qu'en concluant une alliance avec Ben-Hadad de Syrie (1 Rois 15).
Dans le royaume de Juda, Roboam régna sept ans (922-915 av. J.-C.) et mourut après que Schischak roi d'Egypte lui eut infligé une cruelle défaite. Il laissa son trône à son fils Abijam (915-913 av. J.-C.). Pendant tout ce temps, une guerre des frontières opposa les deux royaumes frères. Asa, fils ou peut-être frère d'Abijam (913-873 av. J.-C.), eut la réputation d'être fidèle à Yahvé. Il supprima tous les autels païens et les hauts lieux (1 Rois 15:12-15) et dessaisit Maaca du titre de reine-mère (et peut-être de régente), car elle avait fait une idole à Astarté. Comme son père Asa, Josaphat (873-849 av. J.-C.) régna longtemps. Il sut mettre fin aux hostilités entre Israël et Juda. Dieu bénit son règne en raison des efforts qu'il fit pour lutter contre l'idolâtrie. Son fils Joram (849-842 av. J.-C.) fit tuer ses frères lors de son accession au trône. Peut-être craignait-il une révolte de palais. Son règne fut un échec, partiellement sans aucune doute en raison de son mariage avec la fille d'Achab et de Jézabel (2 Rois 8:18), et est sévèrement critiqué. Piètre chef militaire, il fut incapable de réprimer la révolte d'Edom et perdit le port et les industries d'Etsjon-Guéber, ainsi que Libna, au sud de la Philistie.
Omri (876-842 av. J.-C.), après avoir régné plusieurs années à Thirtsa, décida de bâtir une nouvelle capitale. Pour ce faire, il acheta une colline à Schémer et y construisit une ville appelée Shomeron (Samarie) où son fils Achab édifia la célèbre "maison d'ivoire" (1 Rois 22:39). Ces deux rois, infidèles à l'Eternel, furent cependant d'habiles chefs politiques reconnus sur le plan international de l'époque. Achab (869-850 av. J.-C.) est célèbre surtout pour ses démêlés avec le prophète Elie. Son père avait arrangé son mariage avec Jézabel, la fille d'Ethbaal, roi de Sidon. Fidèle adoratrice de Baal, elle demanda à son mari de lui construire un temple à Samarie. Elie fut un opposant farouche à son régime et fraya ainsi la voie aux prophètes du VIII° siècle.
Ayant remporté plusieurs victoires sur Ben-Hadad de Syrie, Achab rejoignit une coalition de souverains décidés à combattre Salmanasar III d'Assyrie, qui arrêtèrent sa marche vers l'ouest. Le roi d'Israël fut mortellement blessé lors d'une expédition contre les Assyriens à Ramoth en Galaad. Son fils Achazia (850-849 av. J.-C.) lui succéda. On sait peu de son règne, si ce n'est qu'il adorait le dieu philistin Baal-Zebub, le "dieu des mouches", divinité d'Ekron. Son frère Joram (849-842 av. J.-C.), à ne pas confondre avec le roi du même nom régnant sur Juda à la même époque, lui succéda. Hazaël de Syrie, qui avait assassiné Ben-Hadad, menaça Israël et Juda pendant près de 40 ans et prit à Jéhu (842-815 av. J.-C.) presque tout le territoire israélite à l'est du Jourdain (2 Rois 10:32.33).
Elie et Elisée:
L'auteur du livre des Rois porte un intérêt particulier à Elie et nous donne un récit détaillé de son ministère et du règne d'Achab. Le conflit entre le prophète, serviteur fidèle et courageux de Dieu et le roi dévoyé était inévitable. Ayant annoncé à Achab une grande sécheresse, Elie se réfugia dans le désert où il fut nourri par les corbeaux jusqu'à ce que le torrent fût à sec. Il se rendit alors en Phénicie où il fut hébergé par une veuve à Sarepta qu'il nourrit à l'aide d'un miracle et dont il ressuscita par la suite le fils. Accusé de semer le trouble en Israël, le prophète lança un défi aux 450 prophètes de Baal et aux 400 prophètes d'Astarté sur le Mont Carmel (1 Rois 18:19 ss.), divinités liées au culte cananéen de la fertilité.
Les Israélites ne rejetaient pas nécessairement Yahvé, mais lui associaient un dieu spécialiste de la fertilité dont ils attendaient des pluies abondantes et de bonnes récoltes. Deux précautions valent mieux qu'une (2 Rois 17:28-33)! Pourtant Baal n'avait pas su empêcher la sécheresse. Elie demanda à ses compatriotes de cesser de "clocher des deux côtés" et de choisir entre Yahvé et Baal (1 Rois 18:21). Il leur proposa la célèbre épreuve du Mont Carmel.
Devant les menaces de Jézabel, le prophète s'enfuit sur le Mont Horeb, dans le Sinaï, où, las de vivre, il apprit que sept mille hommes n'avaient pas fléchi les genoux devant Baal, mais étaient restés fidèles à Yahvé (1 Rois 19:1-17). Il s'en prit aussi à Achab qui, sur les instigations de Jézabel, avait dépossédé Naboth de sa vigne (1 Rois 21:17-24).
Elisée fut désigné comme son successeur. Son ministère, long de 50 ans, commença durant les dernières années du règne d'Achab et dura jusqu'au début du règne de Joas d'Israël (801-786 av. J.-C.). Quand Elie fut monté au ciel dans un char de feu et un tourbillon, Elisée fut reconnu comme son successeur. Il accomplit comme son prédécesseur de nombreux miracles, nourrit comme lui une veuve à Sunem et ressuscita son fils (2 Rois 4), puis guérit de la lèpre Naaman, le général en chef de l'armée syrienne.
De la révolte de Jéhu à la chute de Samarie (842-722 av. J.-C.):
Jéhu (842-815 av. J.-C.), chef de l'armée de Joram, fut oint roi par un "fils de prophète" envoyé par Elisée (2 Rois 9:1-10). Chargé de frapper la maison d'Achab pour venger les prophètes de Dieu massacrés par Jézabel, il tua Joram blessé au cours d'une bataille contre Hazaël de Syrie, fit défénestrer Jézabel à Jizreel et extermina toute la famille et la cour d'Achab. Il fit périr aussi Achazia de Juda et fut le fondateur d'une dynastie qui compta cinq rois et dura presqu'un siècle.
Cette purge eut des effets politiques néfastes. Ses meurtres lui retiraient l'appui des Phéniciens et de Juda. Le pays en sortit affaibli. Achazia (842 av. J.-C.) ne régna qu'une année avant de mourir par l'épée de Jéhu. Sa mère était Athalie, fille d'Achab et de Jézabel, qui occupa le trône après la mort de son fils. Elle fit périr tous les héritiers mâles de la maison de David, excepté l'enfant Joas recueilli et caché par le prêtre Jehojada et sa femme.
Six ans après la mort de ses frères, Joas (837-800 av. J.-C.), âgé de sept ans, devint roi de Juda et régna pendant 40 ans. Jehojada cependant lui servit de tuteur et remplit un certain temps les fonctions de régent du royaume. Il y eut une réforme religieuse au cours de laquelle le temple fut restauré (2 Rois 12). Joas connut cependant des déboires politiques. Jérusalem fut assiégée par Hazaël. Pour mettre fin au siège, Joas dut payer un lourd tribut (2 Rois 12:17.18). Il mourut assassiné par quelques-uns de ses serviteurs (2 Rois 12:20.21). Amatsia(800-783 av. J.-C.), son fils , monta sur le trône à l'âge de 25 ans. Il tua ceux qui avaient assassiné son père, mais épargna leurs enfants (2 Rois 14:5.6), reprit le contrôle d'Edom, mais dut se soumettre au roi d'Israël dont il devint le vassal (2 Rois 14:8-12). Celui-ci vint piller le temple de Jérusalem et les trésors de la maison du roi (2 Rois 14:13.14). Amatsia mourut comme son père d'une conspiration (2 Rois 14:17-20).
Pendant ce temps, Salmanasar III (859-824 av. J.-C.) accroissait son hégémonie. Comme il avait vaincu Hazaël de Syrie, les rois de Tyr et de Sidon et Jéhu, roi d'Israël, décidèrent de lui payer un tribut plutôt que d'affronter son armée. Et comme Salmanasar partit conquérir d'autres pays, Jéhu fut molesté par les Syriens et dut leur céder les territoires d'Israël à l'est du Jourdain (2 Rois 10:32 ss.).
Joachaz (815-801 av. J.-C.) succéda à son père, mais ne put pas fortifier son pays pour résister efficacement à l'oppression d'Hazaël de Damas. Il n'avait que 50 cavaliers, 10 chars et 10.000 fantassins (2 Rois 13:7). Il fut donc vaincu, perdit des villes et dut verser un lourd tribut.
Ben-Hadad II succéda à son père Hazaël. Adadnirari III d'Assyrie (811-783 av. J.-C.) envahit la Syrie, brisa le pouvoir de Damas et imposa un tribut de guerre à Tyr, Sidon, Edom et la Philistie. Mais ses successeurs immédiats, Salmanasar IV (783-773 av. J.-C.), Ashur-Dan III (773-754 av. J.-C.) et Ashurnirari V (754-746 av. J.-C.) furent de médiocres souverains et reperdirent le contrôle de la Syrie.
Le roi Joas d'Israël (801-786 av. J.-C.) parvint à reprendre à Ben-Hadad les villes qu'avait perdues son père (2 Rois 13:25). Son fils Jéroboam II (786-746 av. J.-C.) lui succéda. Excellent stratège, il sut reconquérir des territoires que ses prédécesseurs avaient perdus. Son collègue de Juda, Ozias (783-742 av. J.-C.), fit de même. Les deux royaumes connurent une prospérité indéniable. Leurs frontières recoupaient celles de l'empire fondé par David et gouverné par Salomon. Ozias, appelé encore Azaria, fut frappé de la lèpre pendant les dernières années de son règne et dut se retirer de la vie publique, ce qui ne l'empêcha pas de poursuivre ses conquêtes. Selon 2 Chroniques 26:16-20, Dieu le frappa de cette maladie pour avoir brûlé des parfums dans le temple, usurpant la fonction des prêtres. Son fils Jotham (750-735 av. J.-C.) fut régent pendant huit ans, jusqu'à la mort d'Ozias.
La prospérité d'Israël et de Juda au VIII° siècle alla de pair avec la corruption, la prévarication et les injustices sociales. Les pauvres étaient à la merci de leurs créditeurs qui s'appropriaient les quelques biens qu'ils avaient, s'enrichissant ainsi de façon éhontée. On accomplissait les rites et apportait les sacrifices prescrits par la Loi pour masquer les injustices commises. Esaïe, Michée, Amos, Osée et d'autres prophètes de l'époque dénoncèrent cette religion hypocrite, notamment l'illusion que l'élection d'Israël lui assurait la protection de Dieu.
Le déclin du royaume du Nord commença à la mort de Jéroboam II. Son fils Zacharie(746-745 av. J.-C.) fut assassiné par Schallum (745 av. J.-C.) après quelques mois de règne. Schallum le fut par Menahem (745-738 av. J.-C.), et ce fut la guerre civile. Pendant ce temps, Tiglath-Piléser (745-727 av. J.-C.), roi rigoureux et compétent, rétablit la puissance de l'Assyrie en lançant des expéditions vers l'ouest. Il conquit la Syrie et Canaan qui durent lui verser un tribut. Il s'agissait de contrôler ces petits Etats de l'ouest. Tiglath-Piléser en déporta les habitants et annexa leurs territoires à son empire.
L'anarchie persistait en Israël, l'affaiblissant face à l'avancée assyrienne. Menahem décida de verser à Pul (Tiglath-Piléser) un impôt "pour qu'il l'aidât à affermir la royauté entre ses mains" (2 Rois 15:19) et dut, pour ce faire, taxer lourdement ses sujets. Quand il mourut de mort naturelle, son fils Pekachia (738-737 av. J.-C.) lui succéda. Au bout de deux ans, il fut assassiné par son écuyer Pékach (737-732 av. J.-C.) qui monta sur le trône. Il conclut une alliance avec Retsin de Damas (740-732 av. J.-C.). Les confédérés souhaitaient l'appui de Juda, mais Jotham (750-735 av. J.-C.) s'y refusa. Pékach et Retsin tentèrent alors de l'y contraindre (2 Rois 15:37). Jotham mourut et son fils Achaz (735-715 av. J.-C.), menacé par Israël et la Syrie, prit l'or et l'argent du temple et le donna à Tiglath-Piléser pour s'assurer de son soutien contre les agresseurs. Esaïe l'avertit qu'il ne devait pas se fier à l'armée assyrienne, mais mettre sa confiance en Dieu (Esaïe 7 et 8).
Tiglath-Piléser, répondant à l'appel de Juda, s'empara en 734 av. J.-C. des villes des Philistins, établit une base dans le sud pour empêcher toute intervention de l'Egypte, occupa la Galilée et la Transjordanie et déporta une partie de la population (2 Rois 15:29). Osée d'Israël (732-724 av. J.-C.) paya un tribut à l'empereur d'Assyrie, pour arrêter la destruction de son royaume. Damas fut vaincu et Retsin exécuté en 732 av. J.-C. Israël avait payé cher la rébellion contre l'Assyrie. Dès lors, Osée fut le vassal du souverain assyrien.
Quand Salmanasar V succéda à Tiglath-Piléser, Osée sollicita l'aide de l'Egypte et refusa de payer le tribut. Mais l'Egypte était trop faible pour pouvoir soutenir Israël. Salmanasar se tourna donc contre Osée et le fit prisonnier en 724 av. J.-C. Tout le territoire d'Israël était occupé, mais Samarie résista encore pendant deux ans. A la mort de Salmanasar, Sargon II (722-705 av. J.-C.) prit la relève et conquit Samarie. Selon des rapports assyriens, plus de 27.000 Israélites auraient été déportés vers la haute et moyenne Mésopotamie. Les tribus exilées s'assimilèrent à leur nouvel environnement et perdirent leur identité. Elles ne revinrent jamais en Palestine et y furent remplacées par des "gens de Babylone, de Cutha, d'Avva, de Hamath et de Sepharvaïm" (2 Rois 17:24).
Questions de révision et exercices: