PASTORALE DU MARIAGE, par Dr. Wilbert Kreiss - index
NOTES DE BAS DE PAGE
1 L'édition du Petit Larousse d'où provient cette définition (1987) date d'avant la législation sur le PACS.
3 « ein weltlich Gesch<~aumlt>aumlt;ft ».
4 Matthieu 5:31.32; 19:3; etc.
7 Genèse 2:22-24. A noter que dans Matthieu 19:5, Jésus attribue ces dernières paroles non pas à Adam, mais à Dieu. Sans aucun doute pour affirmer qu'en les prononçant, Adam était inspiré par Dieu et exprimait sa volonté.
14 Le texte de ce chapitre intitulé L'Amour est du Pasteur Claude Ludwig et tiré de la monographie Je vais me marier / Pastorale de la vie conjugale.
15 Le texte de ce chapitre est une libre adaptation d'une monographie d'Irène Soehren destinée aux jeunes chrétiens: Why love asks you to wait, éditée par le Concordia Publishing House de Saint Louis, USA, 1961.
17 Il ne peut s'agir en fait que des difficultés et désagréments juridiques liés au divorce, car l'échec d'une union, qu'il y ait eu mariage ou non, est toujours vécu comme traumatisant. Un couple qui s'est sincèrement aimé vivra toujours cet échec comme une blessure douloureuse.
18 Il existait traditionnellement, jusqu'au siècle dernier, une cohabitation dite de nécessité, dont le facteur principal était la pauvreté dans une tranche importante de la société, pauvreté qui interdisait le mariage à beaucoup de gens (ouvriers agricoles, employés de maison, etc.). Un autre facteur était l'obligation pour les garçons d'avoir jusqu'en 1907 le consentement de leurs parents pour se marier avant l'âge de 25 ans. On ne pouvait pas non plus se marier quand on était déjà marié et qu'on n'obtenait pas le divorce. Parfois aussi, le mariage était rendu impossible par la disparité sur le plan social : un noble ne pouvait pas épouser une roturière, ni un bourgeois une ouvrière. Il existait aussi les cohabitations dites de coutume : on retardait le mariage dans l'Irlande du XIX siècle pour ne pas donner naissance à trop d'enfants sur une île surpeuplée. Dans la France rurale de l'époque, un veuf hésitait à se remarier pour ne pas donner de concurrents aux enfants issus de son premier mariage. Dans les cours royales d'Europe et chez certains peuples, on pratiquait le mariage à l'essai pour vérifier la fécondité de la femme, à charge pour l'homme de l'épouser en cas de grossesse.
19 281.000 couples hors mariage, pour environ 10.000.000 de couples mariés recensés.
20 Autre chiffre : 15% parmi les couples de 21 à 44 ans.
21 Pour les pays d'Europe de l'ouest, un sur trois à l'échelle nationale, deux sur trois dans les grandes métropoles.
22 Comparer Genèse 1:10.12.18.21.25 et Genèse 1:31.
23 Le droit romain affirmait à juste titre : « Consensus facit matrimonium », le consensus fait le mariage. Cela ne signifie pas qu'à lui seul il fait le mariage, mais que sans lui il n'y a pas de mariage valide, que personne ne peut être contraint au mariage ou contraint d'épouser un partenaire qui ne lui convient pas.
25 Genèse 2:24; Matthieu 19:5.
26 Alain Girard écrit dans Sociologie du mariage, Encyclopedia Universalis, Corpus XI (1985), 755c : « Le mariage a beau, en effet, revêtir des modalités qui évoluent dans le temps et l'espace, selon le contexte culturel total, il n'en demeure pas moins un acte qui engage la communauté tout entière, dans ses formes et son avenir biologique. Les couples qui se constituent sont les mandataires de la société et, en tant que tels, soumis à son contrôle ». Cf. ce que nous avons dit ci-dessus dans le chapitre « Qu'est-ce que le mariage ? »
29 Genèse 2 :18.21-25 ; Matthieu 19 :3-9 ; Romains 7 :2.3. La Bible enseigne aussi que le simple fait de convoiter une autre femme que la sienne ou la femme d'un autre est déjà un adultère (Matthieu 5 :27.28).
30 L. Segond, Bible à la Colombe, TOB, Bible en Français Courant, Bible du Semeur, etc.
31 Il importe de vérifier cela en lisant des textes tels que 1 Corinthiens 5 :9.10 ; 6 :9.10.15-18 ; Ephésiens 4 :19 ; 1 Thessaloniciens 4 :1-5 ; 1 Pierre 4 :3.4, etc.
32 Romains 1 :26-29 ; 1 Corinthiens 6 :9.10 ; Lévitique 18 :22.23.
33 Une jeune fille était aussi formellement protégée contre de fausses accusations. Si ses parents pouvaient produire devant les anciens de la communauté la preuve de sa virginité, l'époux indélicat et menteur était poursuivi pour atteinte à la réputation de son épouse et condamné à une amende de cent pièces d'argent, avec interdiction de jamais la répudier (Deutéronome 22 :13-21).
34 A cette différence près que le libertinage de la part des filles avait en plus une dimension sociale : il risquait d'introduire dans une famille un sang qui n'était pas celui de l'époux légitime, un sang étranger portant atteinte à l'intégrité de la famille ou du clan.
35 D'où la publication des bans.
36 Telle avait été l'union, avant sa conversion, de saint Augustin et de la femme dont il tait le nom et qui devint la mère de son fils Adéodat.
37 Cf. le canon 17 du Concile de Tolède en l'an 400.
38 Avant la dernière Guerre mondiale, la divortialité, c'est-à-dire le taux de divorces augmente en France et se stabilise en 1935 à 10%. Jusqu'en 1965, où il amorce une nouvelle ascension pour atteindre 30% en 1985. De nos jours, il frôle les 60% en milieu urbain. Autre détail intéressant : Jusque dans les années 60, 55% environ des divorces étaient sollicités par les femmes, chiffre qui atteint de nos jours 73%. Aux Etats-Unis, le nombre de divorces a triplé de 1962 à 1981, atteignant 1.213.000 en 1981. Puis il chuta de 1981 à 1984, pour atteindre à nouveau 1.187.000 en 1985.
44 Job 19:20; Psaume 102:5; Job 29:10.
45 Ruth 1:14; 2 Samuel 20:2; Genèse 34:3; 1 Rois 11:2.
46 Deutéronome 10:20; 11:22; 13:4; 30:20; Josué 22:5; 23:8. Dieu se présente dans ces textes comme l'Eternel, c'est-à-dire le Dieu de l'alliance, et il ajoute : « l'Eternel, votre Dieu », ou : « l'Eternel, ton Dieu ».
50 La polygamie semble avoir été une pratique relativement courante, du moins au début de l'histoire du peuple de Dieu (Genèse 4:19; 16:1-4; 26:34.35; 29:26; 30:4.9; Juges 8:30; 1 Samuel 1:5). Par la suite, elle semble avoir été le privilège des rois et peut-être d'autres notables d'Israël (2 Samuel 5:13; 20:3;1 rois 11:1.3; 2 Chroniques 11:21). L'Ancien Testament ne la condamne pas ; il ne la sanctionne pas davantage. A la lumière de l'enseignement du Christ, elle est incompatible avec l'institution divine du mariage et procède de la méconnaissance, voire du refus de la volonté de Dieu. L'homosexualité et la zoophilie font, quant à elles, l'objet d'une condamnation formelle (Lévitique 18:22.23).
51 Deutéronome 24:1-4. Le sens de l'expression « il a découvert en elle quelque chose de honteux » n'est pas clair. Cest sans doute un terme jurdique, mais dont la signification précise nous échappe aujourd'hui. Il ne peut pas s'agir d'adultère, car celui-ci était passible de la peine de mort (Deutéronome 22:22). L'expression désignait-elle une déficience physique, tenue secrète avant le mariage et rendant sa consommation impossible ou difficile, comme l'ont pensé certains commentateurs?
53 L'explication donnée est que la femme a été souillée par son deuxième mariage. Il y a eu en effet divorce, donc adultère. En cas de répudiation par le deuxième mari il y aurait à nouveau divorce, donc adultère. Moïse interdit pour cela le remariage avec le premier mari. Cette mesure veut rendre le divorce plus difficile et empêcher un recours trop rapide à une forme d'adultère « légale et institutionnalisée ».
55 Ailleurs, il interdit le divorce à un homme s'il a faussement accusé son épouse de vagabondage sexuel avant le mariage (Deutéronome 22:13-19) ou s'il l'a violée avant de l'épouser (Deutéronome 22:28.29). Il est interdit aussi à un sacrificateur d'épouser une femme divorcée, car il doit être saint pour son Dieu (Lévitique 21:7.14).
56 Deutéronome 5:18; 22:22-24; Lévitique 20:10; Jérémie 7:9; 23:10; Exode 16:32; 18:6.11.15; 22:11; 33:26.
57 Esaïe 50:1; Jérémie 3:1; Malachie 2:13-16; Osée 2-4; Ezéchiel 16 et 23.
58 Matthieu 5:31.32; 19:3-12; Marc 10:2-12; Luc 16:18.
59 Matthieu 5:27.28. Cf. 1 Thessaloniciens 4:3-6.
60 Matthieu 19:3-9; Marc 10:2-9.
63 Josèphe, Antiquités juives 4, 8, 23.
66 Segond, Bible à la Colombe, TOB.
68 Matthieu 5:32; 19:9. D'innombrables exégètes sont convaincus que cette clause ne provient pas de Jésus, mais qu'elle constitue une interpolation tardive de la part de Matthieu ou de quelque autre éditeur de l'évangile. C'est une opinion que nous ne pouvons pas partager. Nous rejetons fermement l'idée que l'Ecriture Sainte nous propose des versions contradictoires de l'enseignement de Jésus. A noter cependant que cette clause ne figure pas dans les textes parallèles de Marc 10:11.12; Luc 16:18, ni dans 1 Corinthiens 7:10.11. Nous dirons simplement que dans Marc et Luc, le Seigneur expose le principe général, sans mentionner aucune exception à la règle, tandis que le texte de Matthieu, plus complet, fait état de cette exception.
71 Cf. Matthieu 15:19. C'est pour cela que les prophètes taxent d'adultère (en hébreu, « zânâh ») l'infidélité dont Israël fait preuve à l'égard de Dieu (Jérémie 3; Osée 4; Ezéchiel 16:23). Dans le Nouveau Testament, le terme désigne les relations sexuelles avec une prostituée (1 Corinthiens 6:13.18), l'inceste (1 Corinthiens 5:1) et, d'une façon générale, les relations sexuelles en dehors du mariage (Romains 7:2). L'impudicité figure sur la liste des péchés que ne commettent pas ceux en qui habite le Saint-Esprit et qui excluent du Royaume de Dieu (Galates 5:19; Ephésiens 5:3; Colossiens 3:5; cf. Actes 15:20.29; 21:25; Matthieu 15:19; Marc 7:21; 2 Corinthiens 12:21). Ce péché peut être commis indifféremment par les gens mariés et les non-mariés (1 Corinthiens 6:18; 1 Thessaloniciens 4:3; Romains 7:2). Dans l'Apocalypse, le terme a un sens figuré et désigne l'infidélité à Dieu et l'apostasie (Apocalypse 2:21; 14:8; 17:2.4; 18:3; 19:2).
72 Nous faisons allusion ici à la pratique de l'Eglise catholique qui interdit dans tous les cas le remariage des divorcés.
73 Martin Luther, Grand Catéchisme I, in La foi des Eglises Luthériennes, Editions Le Cerf et Labor et Fides, 1991, p. 357.
79 C'est ce que l'apôtre Paul laisse entendre dans 1 Corinthiens 7:16, quand il pose la question : « Que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? »
81 2 Samuel 11; Psaume 32:3-5; Psaume 51. Cf. encore 1 Jean 1:8; 3:9; 5:18.
85 1 Pierre 5:3; 1 Corinthiens 4:14-16; 11:1; 1 Thessaloniciens 1:6.
92 C.T.C.R., Human Sexuality / A Theological Perspective, 1981, p. 28.29.